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lundi 23 mai 2011

1 Tribunal des soumis au marquis (2)

        A notre retour, l’audience débute, les soumis appelés sont priés de se présenter à Deborah la greffière. Dont Jéa et moi. Je suis, persuadée que c’était là le moment dont tu parlais...Nous sommes emmenées avec 5 ou 6 autres soumis dans une autre pièce (la salle de classe), où nous sommes enchainés les uns aux autres. Jéa est la première accusée amenée devant les juges. Ceux qui restent sont sourds et aveugles, mais pas muets...En effet, rien ne filtre jusqu’à nous malheureusement de ce qui se passe à la cour, c’est  ennuyeux à mourir, alors nous nous faisons entendre... Deborah la greffière prend fait et cause pour nous, et Sam, avocat commis d’office, faisant sans doute planer le spectre d’une mutinerie, parvient à nous faire emmener dans la salle pour assister à la suite du spectacle...Mais j’ai malheureusement déjà manqué la condamnation de Jéa. Une soumise est agenouillée devant les juges, elle sera condamnée à un shibari. C’est JDuroc qui s’y colle. Un soumis est appelé, il s’agenouille aussi, il est condamné à rester en tenue de soubrette toute la soirée (on le verra en effet une bonne partie de la soirée dans un tout petit minuscule costume de soubrette taille barbie qui ne cache rien)

         Là je commence à stresser un petit peu...pas tant pour les punitions, je sais très bien que tu ne me demanderas pas de faire quelque chose que  je ne sois pas en capacité de faire, et par ailleurs je ne crains pas la douleur, surtout si tu es là...Plus encore que de passer entre des mains totalement inconnues, ce qui m’inquiète c’est de me mettre à genoux.. Même sur un coussin, sans rien pour me soutenir, je ne tiens pas 30 secondes...et je ne parle même pas de la difficulté à me relever après... Tu sens probablement mon inquiétude, parce que tu t’approches de moi en me demandant si ça va, et lorsque je te fais part de mon appréhension, tu me dis de ne pas m’inquiéter, que tu veilles...

         Et lorsque mon tour arrive, tu te penches vers le juge le plus proche de toi, demandant clémence pour mes pauvres genoux  de vieille amochée. Je reste donc debout, les mains dans le dos, ne sachant pas quoi en faire, ni de mes mains ni du reste d’ailleurs. Commence l’interrogatoire : je suis là parce que je suis rebelle,  ce à quoi j’acquiesce, je peux difficilement dire le contraire... « Rebelle, c’est à dire ? » je réponds que je ne fais jamais ce qu’on attend de moi. "Est-ce bien normal pour une soumise de se montrer rebelle ? –ça tombe bien, je ne suis pas soumise..-pas soumise, qu’êtes-vous donc ? –joueuse... "  Aïe! qu’avais-je donc dit là...Mon avocat a beau me défendre, je suis condamnée à 10 coups de cravache  donnés par Milady Enigma de la part de M.Baal (la voilà donc ma surprise...) et 20 mn de martinet. Qui veut être le bourreau de siham? Tu demandes à  M. Ridge, lequel heureusement accepte... Le marteau s’abat sur le bureau, la cour a tranché ! Et c’est là que tu me dis : c’est maintenant...

         Après t’avoir demandé quel genre de douleur tu veux me voir subir et sur quelles parties de ma personne, Milady choisit de me contraindre au pilori pour exécuter la sentence. Tu soulèves la partie haute, je place ma tête et mes mains dans les encoches, la planche se referme sur moi. Je prends mes 10 coups de cravache sur les fesses sans broncher. Je sais que c’est à la demande de M. Baal, je suis aussi très consciente à cet instant là que sans avoir jamais goûté de la cravache de ses mains, mes sensations auraient été différentes. En même temps, Lady et moi-même ne nous connaissons pas...

         Ensuite M. Ridge exécute sa part de la condamnation. Avec application, il frappe mes fesses de son long martinet, à l’écoute de mes réactions.

        


Après il est temps de libérer Jéa qui était punie, enfermée dans la cage du couloir juste à côté, dans l’obscurité, ampoule en panne oblige. Nous prenons quelques instants de repos bien mérités, à observer M .Ridge emmener sa Jéa sur l’estrade du pole dance juste devant nous, la faire s’agenouiller en se prosternant. Puis délicatement  relever sa jupette noire afin de libérer ses fesses, geste que j’aime lui voire faire, accompli à chaque fois avec la même tendresse, puis lui donner avec concentration la fessée, du martinet et du fouet.

         

        Tu m’attires vers la salle médicale, je m’installe à 4 pattes sur un siège médical noir bien rembourré, pour une belle séance de petit fouet et de canne. Je n’ai pas eu besoin que tu me touches souvent pour partir dans ma bulle, en vérité je ne me souviens pas de grand chose, sinon que j’étais bien, terriblement bien.



         Je me souviens par contre de la surprenante sensation de picotements lorsque mes fesses sont entrées en contact avec le simili cuir relativement frais du fauteuil lorsque nous sommes revenus nous asseoir, et de mon besoin subit de calme et de tendresse, aussi me suis-je allongée sur la banquette, la tête posée sur tes genoux, appréciant tes doigts jouant dans mes cheveux.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

lorsqu on lit ces ecris il y a un sentiment dy etre present dans ces instants de soumission
aller en toi pour ressentir ce que tu nous livres

merci a toi..SILhAM de partager ainsi..ca donne envie

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