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mardi 3 mai 2011

1 Soirée piquante à l'Envoûtée (Première partie)

        Une fois n'est pas coutume, je n’étais pas stressée du tout, (malgré la ficelle bleue), je navigue en terrain connu maintenant...Je n’ai même pas mis mille ans à me préparer. Et nous réussissons l’exploit de n’arriver qu’avec une demi-heure de retard...

         Accueillis par Maître André et Kassandra pour l’apéritif en bas, on se retrouve, on discute, peu  de personnes qui jouent, Tinna et M.Baal font un peu évènement par leur arrivée surprise, et  lorsque le signal de monter est donné, c’est la ruée vers l’escalier (la faim ou l’envie de jouer ?)

      Nous avons nos petites habitudes maintenant, je ne me fais plus prier pour m’agenouiller sur les marches du jacusi, mais il ne faut pas croire que je ne suis plus gênée. Moins qu’avant, certes, un peu par habitude, un peu parce que les regards ne sont jamais méchants (je les verrais ceux-là, même de dos). Le regard que je porte sur moi a un tout petit peu changé, pas assez semble-t-il...J’ai maigri un peu, pas assez non plus ! Et surtout je porte mon armure : porte-jarretelle en cuir, bas,  corset et manches longues...Finalement il ne reste quelques petits bouts (enfin petits...) chair à nu, il faudra bien viser pour les toucher...J’oubliais le décolleté, il faut bien tirer un avantage de ce qu’on a !

         Je place mon coussin pour mes pauvres genoux de vieille là où je veux, c’est à dire du côté où se trouvent les banquettes, cela m’aide de pouvoir serrer les barreaux de fer des dossiers. Les premières fois que nous avons joué à la même place, j’ai cru mourir de honte à rester là les fesses tendues vers le passage. Il me fallait un temps fou pour faire abstraction des mouvements derrière moi. Du passage, j’ai bien compris qu’il y en a partout. Au moins, je choisis un moindre mal, pas pile poil en face de l’entrée...

         Malgré tout, il me faut du temps pour me laisser imprégner par les sensations, laisser de côté ma peur du ridicule, m’oublier et entrer dans ma coquille, faire abstraction du bruit, de la lumière (soit il y en a trop, soit il n’y en a pas assez, jamais contente... en plus, le spot en face clignotant au rythme du son...). Ce besoin de me concentrer  peut effectivement donner l’impression que je râle (je ne râle jamais, moi, je m’exprime, d’abord !!!), ou pire que je m’ennuie (le temps de chauffer...) Et puis on ne peut pas avoir un sourire béat au premier coup de martinet qui tombe, je ne suis pas  maso à ce point là tout de même ??


         Quoique...Au  bout d’un moment, je te demande d’y aller un peu plus fort, que tu ne fais que me caresser...Tu changes d’outils en me laissant m’habituer à chaque fois aux nouvelles sensations, ce que j’apprécie...J’imagine qu’il est difficile de doser l’intensité des coups de façon à donner l’exacte sensation recherchée, à savoir,  en ce qui me concerne en tout cas, une douleur que je peux transformer en excitation et en plaisir, non pas physique, mais cérébral.

         La nuance est subtile, en tout cas impossible à décrire, la transition discrète et sans fanfare, un changement de rythme, un je ne sais quoi de plus sec, toujours est-il que je sens instantanément que je passe dans d’autres mains. Peut-être tout simplement aussi parce que je le désirais très fort. Tu t’assieds à côté de moi, tout souriant de ta bonne blague, afin de me montrer que ce n’est plus toi au fouet, mais je savais déjà qui le maniait.

         Je prends grand plaisir sous les attentions de M. Baal, lequel marie à la perfection fermeté et tendresse, sans toutefois me laisser aller complètement. Je résiste toujours, (de moins en moins), mais jouir en public ce n’est pas trop mon truc, (et si à chaque dernier samedi du mois il faut jeter les coussins...) En occurrence, là les circonstances ne m’y autorisaient tout simplement pas. Et à ce moment là je ne sais pas encore que tu lui as dit que je suis intouchable, je m’attends à tout moment à devoir mettre le holà ! Situation difficile où j'apprécie sans véritablement pouvoir me lâcher (ce n’est pas moi qui dis tout le temps que le principal organe sexuel de la femme c’est son cerveau ?? mouais pas si simple en fin de compte...) dur, dur la vie de soumise... sans oublier que j’étais habitée par un machin qui ne demandait qu’à sortir comme une fusée et que je me suis efforcée tant bien que mal à maintenir en place tout au long de la soirée.

         A un moment, tout s’arrête...Tu reprends le relais, et tu joues de moi avec   la canne. Là aussi, il m’est difficile de me laisser aller, pourtant tu en joues bien de la canne. La douleur laisse très vite place au plaisir des vibrations qui traversent tout le corps, notamment mon orange, déjà contrariée.... Et la vessie malheureusement aussi, et au bout d’un moment je demande grâce afin d’aller –encore !!! - me soulager.

         De fait, il est l’heure reprendre des forces pour la suite...




siham




1 commentaire:

Anonyme a dit…

j ai eu l impression d être tout a cote sur la même marche et de ressentir tous tes effets sous les coups de cravache etc
tes mots sont une verité! cela ma ramene a quelques semaines ou j ai fait mon entree ds ce monde qui me plaitet que je decouvre peu a peu..merci a toi de me remttre dans ce bain...
Masochic

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