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mercredi 14 septembre 2011

2 fetish night à l'envoûtée

Nos amis les TSM nous font le plaisir de nous accompagner lors d’une soirée à l’Envoûtée. Fait exceptionnel, Miraë sera soumise à M.TSM pour l’occasion. Avant de partir, nous prenons un verre dans la véranda, le temps de me préparer et pour M.TSM de fabriquer une fermeture éclair avec des pinces à linge et une ficelle. Je sens la pression monter d’un cran. Je n’ai pas particulièrement peur de la douleur, et pour ce que je me sais, c’est une douleur brève, donc tout à fait gérable, même si je n’aime pas me faire tourmenter les seins. Mais pour poser ça sur les seins, cela suppose nécessairement de les montrer, ce qui ne m’enthousiasme pas du tout ! Je file finir de me préparer, lorsque je reviens, harnachée comme toujours dans mon corset et mon porte-jarretelle en cuir, M.TSM qui demande « Je vais quand même pouvoir trouver un endroit pour jouer avec tout ça ??? »




L’apéritif se prend sur la terrasse, où nous sommes reçus cordialement comme toujours par M.André et Kassandra, il y a des fidèles, comme M.Ridge et Jéa, Yvanha, M.HP et Crystal, quelques têtes inconnues, et des « anciens ». Puis nous rentrons pour le discours de bienvenue de M.André suivi de la fessée collective pour ouvrir les jeux. Je me surprends à lui demander d’attendre quelques minutes, le temps d’aller au petit coin, alors qu’il y a quelques mois, je me serais probablement esquivée discrètement pour ne pas participer à cette fessée collective. Et lorsqu’il demande, « Bon, on peut commencer, siham est de retour? », je réponds « Oui ! je suis là ! » , tout en me mettant en place sans sourciller.




La chaleur nous rappelle sur la terrasse, où M.TSM décide de me faire tester la fermeture éclair fabriquée quelques heures plus tôt. Aussitôt je me fige, envolée mon insouciance. Autant je me sens moins gênée qu’avant de montrer mes fesses, et encore, la plupart du temps camouflées en partie par le porte-jarretelle, autant avoir les seins à l’air est une idée difficilement acceptable. Malgré le tendre soutien de Miraë pendant que vous me posez les pinces, malgré les encouragements de M.TSM, qui tente de me rassurer en me disant que personne ne me voit, je suis mortifiée, je serre les dents pour ne pas exprimer ma colère, les yeux me piquent, ce qui me rend plus en colère encore, contre moi-même, pour accepter cela, mais aussi d’attacher plus d’importance à mon image qu’à mon propre plaisir, à tel point que j’en oublie totalement les pinces, et que je les sens à peine lorsqu’elles sont arrachées.



Puis c’est au tour de Miraë, de Didier, de Crystal et d’Yvanha de subir la fermeture éclair, mais pas seulement sur les seins, et de façon beaucoup plus appuyée que moi, c'est-à-dire en endurant en sus des coups de cravache sur les pinces.


 Nous retournons à l’intérieur, où M.TSM décide de tourmenter Jéa, et me demande de venir l’accompagner. Je me place donc face à elle, à l’autre bout du chevalet sur lequel elle a pris appui, et lui parle gentiment en lui caressant les cheveux, pendant que M.Ridge me frappe de ses martinets, nous finissons par nous encourager mutuellement dans une belle complicité.


Pendant que tu joues avec Kassandra, je m’installe à la place de Jéa, qui se met en face de moi pour me soutenir à son tour, remplacée peu après par Miraë. M.TSM commence doucement, mais il me connait, il sait que j’endure assez bien, c’est juste pour me chauffer et sentir si je suis prête à aller plus loin. Et effectivement, les coups de fouet deviennent rapidement plus insistants, puis il me glisse à l’oreille « Quand tu voudras que je m’arrête, il te suffira de te mettre à genoux ».  Dans ma petite tête, j’ai senti comme un déclic, un engrenage qui se met en route et qui bloque l’accès à la raison. Ma petite cervelle a entendu « mets-toi à genoux où je continue » et a pris ça comme une provocation, et je suis passée en mode défi. Connaissant parfaitement ce qui se joue dans ma tête à ce moment là, reconnaissant clairement les signes de mon combat intérieur, tu viens contrôler si je suis en état de continuer, ou si je me laisse déborder par mon orgueil, tout en communiquant silencieusement avec M.TSM.

C’est sans doute un peu difficile à comprendre où est le plaisir de tenir tête. (J’ai bien du mal moi à comprendre où est le plaisir d’obéir) Mais en fait, c’est assez simple. D’une part, il ne s’agit pas du tout de résister pour résister, dans ce cas, je ne jouerais pas, je dirais non un point c’est tout. D’autre part, il y a un côté dépassement de soi, une sorte de challenge, à mesurer ce que l’on est capable de supporter, un peu comme un sportif. A chaque coup qui tombe, je me dis « encore un peu, finalement ce n’est pas si dur » J’en retire une force intérieure, extrêmement grisante, qui prend le pas sur la douleur. Celle-ci reste présente, mais par une espèce de gymnastique mentale, elle devient secondaire, ne faisant que nourrir mon orgueil, il n’y a que tenir qui vaille, finalement. Dans ces moments, j’ai mal, et bien que je pleure, que je crie, je me sens forte, invincible. Par ailleurs, je ressens un soulagement immense, car en pleurant, je permets aux émotions refoulées de m’envahir, je lâche prise et je laisse tomber toutes ses défenses que j’ai accumulées au fil du temps pour cacher ma vulnérabilité. Des centaines de fois, j’ai failli tout stopper, j’ai été limite de me mettre à genoux afin de demander l’arrêt moi-même, moins parce que je cédais à la demande mais plus parce que je  me sentais enfin libérée du poids de ma carapace, et en droit de laisser libre cours à mes larmes...D’ailleurs après, lorsque tu as mis fin au jeu, je me suis mise à genoux pour remercier M.TSM, lui dire mon plaisir...mais après seulement…Et je me sentais parfaitement  bien, peut-être un peu fatiguée, vaguement étourdie, mais légère et apaisée.


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Quel plaisir de revivre cette soirée grâce à ce texte émouvant. Chère amie un grand merci
TSM

Tourmentor a dit…

Ma belle siham cette libération que tu décris si bien, qui vient après ce combat intérieur reste pour moi un des plus beaux cadeaux que tu nous offres.

Merci

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