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jeudi 30 juin 2011

0 plaisirs simples à deuX




mercredi 22 juin 2011

3 DeuX geishas en goguette

            Nous sommes invités chez M.Jmi et Naty pour une soirée sur le thème des geishas, soirée ostensiblement orientée « sexe ». Ma voilà prévenue !!! Ce qui me fait intérieurement sourire...Le bdsm est pour moi une sexualité alternative, le sexe fait partie des pratiques utilisées, ce n’est pas une obligation non plus, mais dès lors qu’on pose des pinces aux seins ou aux lèvres (d’en bas) ou la masturbation c’est déjà du sexe pour moi. Evidemment, même pour moi, il y a des degrés, copuler en public, je serai incapable de faire. Mettons ça sur le compte de ma pudeur. Gang bang, ça ne m’attire pas. Mais en même temps, j’ai tellement de choses à découvrir, et par ailleurs, je dois admettre que les pratiques sexuelles, ou la satisfaction de mes désirs (dont la jouissance), bien qu’intéressants et agréables tous les deux, ne sont pas mon objectif premier. Ce que j’aime, c’est l’excitation, à la fois physique et mentale. Ce que j’aime, c’est sentir en moi les effets de mon combat intérieur, je me lance où je ne le fais pas ? Et ce que j’aime encore plus, c’est la sensation incroyable de soulagement, je dirai même d’accomplissement quand j’abandonne...Prendre une voie, et s’y tenir. Pas de regard en arrière, pas de doutes, pas de regrets.

            Je suis prête avec je dirais presque une heure d’avance... Calme, sereine, je me surprends moi-même. Mais j’ai fait le point sur mes motivations, mes envies, mes peurs. Tu es là, garant du respect de mes limites, finalement je te sens plus inquiet que moi. Tu as la responsabilité de mon bien-être, de mon intégrité, mais plus encore, de me soutenir voire de m’encourager. Bien que je sache me défendre...et puis, au pire, j’ai mon safe-word. Ce n’est vraiment pas ce qui me tracasse le plus. Ce que je crains, c’est le démarrage de la soirée, si mon état d’esprit sera toujours le même, si je vais pouvoir relever le défi, ou m’effondrer, fuir, faire ma mijaurée, comme je sais si bien le faire...Ou me rendre ridicule...

            Nous sommes accueillis par M.Jmi, tout est noir, contraste flagrant avec la lumière de dehors et les néons du couloir et de l’ascenseur. Par habitude, je lui fais la bise, je le sens hésitant, je me rends compte de mon erreur, mais je ne m’appesantis pas dessus. Il me conduit vers une chambre où m’attend Naty et t’introduit au salon.

            Pendant que je finis de me préparer, nous discutons de tout et de rien...autres soirées, les enfants, accidents de la vie... comme d’habitude, j’avais déjà mis mon porte-jarretelle en cuir et mes bas, (et un string fendu par dessous) je ne veux pas avoir à m’énerver et me débattre avec ce casse-tête au dernier moment. Je mets mon collier, corsage, serre-taille, que Naty aide à serrer, et ma jupette en voile...vraiment ridiculement petite et transparente mais si rassurante. Et Naty de me demander « Tu ne veux pas rajouter une autre couche encore ? » Il faut ce qu’il faut pour se sentir à l’aise....

            M.Jmi tape à la porte, probablement pour nous avertir qu’il va venir nous chercher, enfin c’est ce que nous devinons derrière la porte, le dernier invité étant arrivé. Nous mettons notre bandeau, au dernier moment je me décide à fixer une laisse à mon collier. Bien m’en a pris...avec le long nœud à l’arrière du crâne, me vient l’image fugace de Minnie Mouse...Je retiens un sourire, le moment me semble mal choisi pour partir en fou rire...

            On vient nous chercher. Le couloir, je connais, je l’ai traversé pour me soulager et retoucher maquillage et coiffure. Mais non, on tourne à droite. Le bandeau, c’est rassurant, un peu un jeu à la façon des enfants, qui croient ne pas être vus lorsqu’ils se cachent derrière leurs mains, et ça me permet de me concentrer. M.Jmi nous présente, présente son invité, M.Lio, nous explique comment va se dérouler la soirée sous le signe des geishas. Je me débats avec mon bandeau qui me bouche les oreilles, il faut dire que M.Jmi ne parle pas très fort, et mon cœur à ce moment là bat à tout rompre. Sans compter la petite voix dans ma tête : « Ca y est ma cocotte, tu y es ! Maintenant, assume... » On nous libère de notre bandeau, en nous offrant un verre, et nous prenons place chacune sur un pouf. Je découvre le salon, ainsi que M.Lio, avec lequel j’avais communiqué par le biais de sensationsm, notamment concernant mes attentes et mes limites. M.Jmi donne un ordre à Naty sans vraiment préciser, elle obtempère immédiatement en écartant les cuisses...Rien à voir avec ma façon de m’assoir...je ne croise pas les jambes, mais cuisses écartées je me sentirais comme un crapaud...



            Je donne mon petit cadeau à note hôtesse, et tu me donnes le mien...pas tellement une surprise en fait, nous avons été le choisir ensemble à bodyhouse ...je n’avais pas de gode en verre encore.

            Arrive LE moment de vérité... Celui que je crains entre tous...M.Jmi lance les réjouissances « Allez les filles, en position » et place deux coussins sur le sol, l’un en vinyle rouge, l’autre en vinyle noir. Jai deux possibilités : soit je me jette à l’eau, je m’exécute, en me mettant à genoux et montrant mon postérieur, ravalant ma fierté, ma peur du ridicule, jouer le jeu au maximum, sans me demander ce que je peux bien donner comme image grotesque ainsi à genoux, mes grosses  fesses impudiquement levées, soit je dis STOP, admettant ma trouille, mon incohérence, que je m’étais surestimée, bref fuir encore une fois...

            M.Jmi nous marque chacune d’un petit cœur sur la fesse, avec notre initiale. Suivent fessée, martinet, attouchements. Je sais plus ou moins qui fait quoi, d’abord je te reconnais très bien, et même si les deux autres ne m’ont jamais touchée, quand je reconnais des chaussures devant moi, c’est que son propriétaire n’est pas derrière...Je dois avoir un truc avec les chaussures...Je te demande davantage de SM, avant de passer à autre chose, je ne suis pas prête. Alors tu sors ta canne, mais tu sais que mes genoux vont se coincer dans cette position, et tu me relèves. Lorsque tu veux m’attacher à la barre au dessus de moi, je te dis que ce n’est pas la peine, je n’ai plus besoin d’être attachée. Pendant que tu opères sur mes fesses, M.Lio pince mes seins, et je repasse en mode défi « Toujours noir ?» me demande M.Lio à l’oreille, et après un temps de réflexion, nécessaire pour me rappeler de la signification de ces mots, je réponds oui, malgré l’impression d’avoir les bouts de sein en miettes.

            Tu me pousses vers un des canapés me demandant de m’y agenouiller de façon à ce que je sois soutenue par le dossier, mais finalement tu me demandes de me mettre en travers la tête vers M.Jmi, lequel me fait sucer son pouce en me susurrant des « mots  doux ». Tu baptises le nouveau gode en verre, tu y vas un peu fort, résultat je mords M.Jmi, qui me punit de petites gifles, puis il me  fait nettoyer et sucer le gode, tout en me disant que je dois sentir et vérifier l’effet que je lui fais, et finit par me faire sucer son sexe.

            De ce temps là, Naty est très occupée par M.Lio, et lorsque je me redresse, elle est agenouillée devant lui et s’emploie à lui faire une fellation. A moitié dans la lune, les mots de M.Jmi m’atteignent à peine, je ne saisis pas ce qu’il demande, mais j’ai quand même une petite idée, idée qui se précise lorsque je vois Naty se décaler, et me laisser la place aux pieds de M.Lio.

            Je n’ai pas tellement le loisir de réfléchir...faire la sainte-nitouche maintenant, et perdre la face? Ou montrer que je suis à la hauteur de mes belles paroles ? Après tout, ce n’est qu’une queue, (malgré tout mon respect Messieurs) D’accord, je ne suis pas très expérimentée, mais c’est bien moi qui dit que le sexe, ce n’est que du sexe, pas la peine d’en faire tout un plat ?

            Alors je fais ce que je m’étais auto défiée de faire, je m’agenouille pour faire une fellation à M.Lio. Au bout d’un moment, tu décides de corser la chose, et tu prends la canne. Etant donné où se trouvaient mes dents, je me suis demandée si tu espérais que je le morde ??? Et puis il me demande si elle est bonne...Euh, parler dans ces moments là, ce n’est déjà pas mon truc, la bouche pleine encore moins, je choisis de me taire, laissant passer juste quelques petits sons. Mais voilà, M.Lio n’est pas satisfait, me tire par les cheveux et demande de lui dire « Oui monsieur, j’aime votre queue ». Je refuse. Or il se trouve que c’est typiquement le genre de truc qui réveille mon côté obstiné. Jai refusé une fois, pour moi c’est clair et définitif, je n’en démordrai pas. Rien à faire. Alors M.Lio menace : « Ou vous répétez, ou vous préférez lécher mes couilles ? » Ah oui, c’est comme ça ? Mon orgueil débile me mettra toujours dans des situations incroyables, mais j’ai léché. M.Jmi est venu à mon secours, sentant que la situation allait dans le mur, et m’a dit à l’oreille « dis juste : oui monsieur » Ce que j’ai fait.

            Nous discutons devant un verre, et M.Lio prend congé. La conversation tourne autour de ma petite culotte. Que je refuse d’enlever. On en rigole, mais très vite, cela devient un jeu plus sérieux entre M.Jmi et moi, prétexte à une petite séance. Je n’ai jamais pris autant de claques de ma vie, j’en avais les oreilles qui bourdonnaient et des étoiles devant les yeux, j’ai pleuré dans ses bras comme un bébé, mais je n’ai pas cédé. J’ai gardé mon string fendu qui ne sert à rien, pas même à sauvegarder ma vertu, aussi, je l’admets, parce qu’il ne me l’a pas enlevé, (ni ma vertu d’ailleurs). Que des gagnants dans ce jeu là : nous avions obtenu ce que nous désirions, moi de m’autoriser à extérioriser ces sentiments que j’ai tant de mal à exprimer : colère,  fierté, honte,  vulnérabilité etc. Et lui de m’y avoir  amené. La culotte n’étant bien évidemment qu’un prétexte. Merci


            Je remercie Naty pour son accueil chaleureux et ses paroles rassurantes, M.Jmi de sa perspicacité complice, M.Lio pour sa courtoisie. Merci mon Amour d’être à mes côtés.
            



lundi 20 juin 2011

2 Anniversaire de Milady au Marquis

            Nous étions partis au Marquis pour une soirée soft et tranquille, nous n’avons pas été déçus : soirée tout ce qu’il y a de plus calme... peu de joueurs, peu ou pas d’animation,...juste un gâteau pour l’anniversaire de Milady.....

           La soirée est particulièrement longue à se mettre en route. Mais nous ne sommes pas venus jusque là pour ne rien faire, après m’avoir bandé les yeux (grande idée, vu l’ambiance et  la clim, je n’aurais pas du tout pu faire abstraction de tout ça), tu m’agaces gentiment avec la roulette...Juste en face de nous, il y a une cage, sur laquelle tu me demandes de m’appuyer, les yeux toujours bandés. Petit fouet, martinet, griffures dans mon dos encore sensible. M. JDuroc arrive à cet instant, je le reconnais à sa voix et ses intonations.
 
 Ensuite, tu décides de me promener ainsi dans le donjon, toujours aveuglée par le foulard. Misérable, je m’agrippe à ton bras, je me sais parfaitement capable de m’emmêler les pattes toute seule et de m’étaler même les yeux grand ouverts tellement je suis maladroite. Cela reste malgré tout un exercice intéressant que de se reposer sur autrui pour le moindre pas. Tu m’entraînes vers la droite...OK... Salle principale, mon sens de l’orientation suit encore...Tu tentes de corser un peu le jeu : « suis ma voix » me dis-tu, mais je plante mes griffes dans ton bras, il m’est impossible de distinguer la provenance de ta voix au milieu un tel fond sonore. Tout droit et pas vers la gauche, donc pas le bar (ouf, car il me semble que c’est là qu’il y a le plus de monde) ni vers les salles de jeu (autant être partis directement sur notre gauche au départ) Tu hésites devant la croix, mais j’ai l’impression de basculer, fatalement, il faut poser les pieds au bon endroit pour faire contrepoids, et vu ma petite taille, ça me fait trop écarter les jambes, j’ai l’impression de faire le grand écart, pour se cambrer et recevoir des coups, ce n’est pas l’idéal, je ne me sens pas à l’aise...Donc on continue, direction jacusi me semble-t-il..(Forte odeur de chlore...c’est drôle comme privé d’un sens les autres prennent le relais) Je manque évidemment plusieurs fois de  m’embrocher les pieds dans rien, il me semble que j’étais plus douée à ce petit jeu là lorsque j’étais gamine...Ceci dit, n’importe qui marchant à l’aveuglette aura comme réflexe de traîner des pieds comme pour tâter le sol, pour mieux éviter les obstacles, et ce sont justement ces petites irrégularités qui me font trébucher, on devrait marcher comme des échasses, en levant bien haut les jambes au contraire...
           
            Nous tournons à gauche (tiens il y a des salles là aussi ??), et tu m’attaches contre une autre croix. Où tu me demandes d’attendre, tu vas chercher ta mallette...je suis là, les bras tendus, aux aguets. Je t’entends revenir, je sais que c’est toi, je sens que c’est toi qui tiens les martinets et le fouet, mais l’idée même que ça ne pourrait pas être toi est troublante. Un tout petit doute et l’esprit divague, rendant son piment à une situation qui ne devrait pas être banale...

            Tu me rends la vue, je découvre cette salle et nous retournons nous assoir. Et assistons pour la première fois à une cérémonie de remise du collier, Cloé offrant sa soumission à    M. Jduroc et devenant ainsi Weena.

            Nous jouons un peu dans la salle de torture du milieu, (et manquons ainsi le gâteau), mais je ne suis pas vraiment à mon affaire...je suis transie de froid, et malgré ton application à  n’augmenter  que très progressivement de l’intensité des tes coups, au delà d’un seuil de tolérance que je sais lamentablement bas, je ne parviens pas à me libérer, la douleur reste douleur.

            Lorsque nous étions venus  le mois précédent, j’avais adoré le fouet sur la petite estrade du pole dance...Alors on tente ça, doucement, c’est plaisant, mais je ne parviens pas à te donner autant que l’autre fois.

            Nous retournons nous assoir. Et je me vois arriver Kojak, nu comme un ver excepté son collier et un élastique autour des parties intimes, qui étale en plein milieu de la salle une sorte de serviette, sur laquelle il s’agenouille pour se mettre à lécher consciencieusement un gode noir de taille honorable. Tu  me dis « Tu vas voir, il va s’empaler tout seul »
 « -Nonnnn, sérieusement, il ne va pas faire ça là devant tout le monde ???»  Et vi, j’ai des restes de pruderie... Et bien si, il l’a fait, et recommencé son manège plusieurs fois même, devant mes yeux ahuris et, osons le dire le dire, admiratifs...

            M. JDuroc lui demande alors de se décaler un peu, car Kojak s’applique juste sous le crochet de suspension. Et nous assistons à une double suspension, de L et Weena, majestueuses et confiantes, le temps est suspendu en même temps qu’elles...Merci à tous les trois d’avoir partagé ce moment de forte concentration et de belle complicité avec nous.




mercredi 8 juin 2011

3 Pique-nique chez les TSM

           Malgré le mauvais temps, le pique-nique chez les TSM, auquel nous avons prévu de participer depuis 2 mois est maintenu. Bien que partis légèrement à la bourre, nous parvenons à destination avec à peine quelques minutes de retard. Tu me fais malgré tout appeler M.TSM pour lui demander d’attendre quelques minutes avant de refermer comme convenu le portail. Et c’est lui qui nous accueille, et nous présente à tout le monde, sa compagne, Mme TSM, Mike et Clochette, MJiCé et Natou, Maîtresse Xtia et Marina, Alexandra et Sacherm. Maîtresse St et Ag.  Maîtresse Pénélope et J-Y, ainsi que Maîtresse Ch et Th  nous ont rejoints plus tard.  Deux visages seulement me sont connus, M.Baal et Tinna. Marina, Sacherm et Alexandra sont aux petits soins pour nous et tu demandes même à Marina de m’agrafer mon bas

            Présentation de chaque couple. Tu veux que je me prosterne devant toi...Me mettre à genoux et surtout me relever m’est toujours aussi difficile, encore plus avec des talons hauts... J’ai bien l’impression que je vais devoir m’entraîner sérieusement...


        Presque aussitôt, M.Baal ouvre les « fessestivités » avec son fouet et commence à me frapper, mais sous ma jupe en cuir je suis bien protégée et c’est plutôt facile. Alors avec l'aide de MmeTSM tu défaits la fermeture éclair sur les fesses. Mr TSM se met à son piano et demande à M.Baal de l’accompagner en rythme. Tina est en face de moi et surveille mes réactions, me demande si ça va. Je continue à crâner même lorsque les coups se font plus forts, notamment sur les épaules. Pourtant il n’y a pas que mon orgueil à entrer en ligne de compte. Certes, je ne veux pas avoir l’air d’être une pauvre chose fragile qui ne supporte rien. Mais cette fierté m’aide à tenir jusqu’à ce que la douleur laisse place au plaisir. Plaisir pur de la douleur cinglante qui se diffuse ensuite lentement sous forme de chaleur, comme autant d’injections répétées d’endorphines, appelant à plus encore, effaçant le monde, à n’être plus que sensations. Plaisir de la communication entre celui qui œuvre dans mon dos et moi, quasi communion entre celui qui donne et celle qui reçoit. Je n’ai pas lâché mon safe-word...mais honnêtement, je n’étais pas loin...Lorsque les accords se sont tus sur le dernier coup, j’aurais voulu que ça continue, mais je savais que je n’aurais guère tenu plus longtemps. M.Baal m’avait promis de me marquer, il a tenu ses engagements.


            Mr TSM avait préparé une liste avec les noms des soumis présents, afin que les Maîtres et Maîtresses leur mettent des évaluations. Impossible de résister à la tentation devant cette feuille  à moitié blanche ...J’ai ainsi rajouté une autre liste, afin que nous les soumis puissions noter les Maîtres, signé syndicat des soumis(es), cependant je n’ai pas poussé la provocation au point de juger qui que ce soit. Impertinence, oui, manque de respect, non, en tout cas, ce n’était pas le but.

            Dehors, sous les parasols convertis par les caprices de la météo en parapluies, tu joues du martinet avec Tinna, après avoir vérifié si elle avait le droit de jouer, et demandé de choisir parmi les outils de son Maître celui dont elle aimerait que tu uses sur elle.

            Suit un sympathique et original cours de solfège mis en scène par notre hôte, la fessée collective au rythme de noires et de doubles croches, mains gauches et droites exerçant leur pression sur des tempos différents.

            Tu décides de continuer à chauffer mes fesses. Exactement ce dont tu joues, je ne sais plus, mais la fessée, le petit fouet, le snake whip et surtout la canne, dont celle de Mr TSM, ont été de la partie. Quelques coups plutôt cinglants en plus du plaisir des vibrations, que tu me demandes de compter, mais mon cerveau est passé en mode reptilien, mes facultés se limitent aux émotions, je suis pratiquement incapable dans cet état de réfléchir, alors de parler...


Ensuite tu uses du fouet sur Clochette, à qui tu tires quelques larmes.
            Je crois que c’est après ça que tu me tiens et m’encourages sur le canapé, pendant que Mr TSM et M.Baal jouent de concert sur moi avec leur martinet et fouet. J’étais bien  chaude, je n’avais pas encore atterri complètement de mon nuage, et je dois avouer qu’à ce moment là j’aurais accepté pratiquement n’importe quoi, du moment qu’on ne me demande pas trop d’intellectualiser...
   


            D’ailleurs, je n’ai pas été capable de faire sortir la moindre parole cohérente lors du speed-dating. A genoux devant M.JiCé, impossible de vendre mes mérites. Je suis déjà incapable d’énumérer mes qualités en temps normal, alors mes qualités de soumise... (Peut-être parce que je ne m’en reconnais pas) Surtout dans l’état de forte émotivité où j’étais...Et bien ça n’a pas loupé, j’ai pleuré... Rebelle, impertinente, oui...Tant qu’il s’agit de jouer. Le rire et la provocation me servent de bouclier, l’attaque étant la meilleure des défenses. Mais dès lors qu’il s’agit de montrer ce que j’ai au fond de moi, j’ai peur de montrer mes faiblesses, et je fuis, encore et toujours...

            Lorsque la pluie daigne se calmer un peu, nous sortons dans le magnifique terrain des TSM, afin que M.Baal et Tinna fassent une démonstration de pony. Tinna tire fièrement son Maître sur le sulky, malgré la roue défaillante, puis tu te fais tracter sur la luge par Th. Plusieurs soumis dont moi testons le « soumis-lié », (comprendre : poulailler pour soumis)

            De retour à l’intérieur, on tente de faire une chaine de soumis avec le violet (wand), malheureusement, le retour ne marche pas trop. Alors tu fais une démonstration avec l’accessoire pour les oreilles, c’est vraiment très bon, tu sais que j’adore ça, mais je me retiens malgré tout, encore !!! Je ne suis pas prête pour montrer mes talents de fontaine en public...

            M.JiCé fait une empreinte de cire du mamelon de Tinna, tu demandes à Alexandra un glaçon pour jouer du contraste chaud-froid

            Les Maîtres tirent alors la tombola des punitions. Je me vois ainsi confiée aux bons soins de Mme TSM . Natou se voit imposer l’orgasme forcé, son Maître demande à ce que tous les maîtres lèchent sa soumise, mais je crois bien que se sont en fin de compte des doigts qui la font jouir. Redescendue de mon exaltation, un peu lasse de ne rien faire, je sors l’huile aux amandes afin de masser M.Baal puis Tinna. Puis c’est au tour de Tinna de s’allonger sur le tapis. Cette fois je me permets de participer, je caresse ses seins et ses cheveux. Après tu me dis « à toi ! » mais je suis sauvée par le gong, tout le monde n’ayant pas reçu encore son lot de tourments.

            Il s’est passé tant de choses... 12 heures de jeux, c’est long...alors fatalement, il me manque des bouts. Des choses que j’ai carrément zappées, et d’autres que je ne sais pas situer dans le temps. Retracer la chronologie des événements a toujours été un exercice compliqué pour moi, alors une journée aussi riche. Par exemple, tu as persuadé Mme Tsm de se laisser fouetter. Ou M.TSM qui te propose d’interpréter mon poème Possession. Clochette qui enfile le strap-on... Clochette encore qui estime que je parle trop (même pas vrai !) et toi qui me places le gag-ball en bouche, je parlais sans doute aussi des mains car tu me les lies avec les liens en caoutchouc pour tuteurer les arbres. Mon plaisir grandissant à jouer avec les seins de ces dames...

 
Une autre expérience encore... hors du temps...pratiquement indescriptible, tellement chargée en émotions pour moi que j’ai cru la rêver. Mais non, je l’ai vécu, ressenti.... fait. Ca peut sembler aberrant, pour qui connait mon caractère, ou sans importance, pour les autres. Mais pour moi, c’était énorme. Plier parce que moi j’en ai envie, aucune menace aucun coup ne m’a fait courber...c’est assez nouveau pour moi...laisser de côté toutes mes peurs, mes questions...simplement accepter une demande...parce que c’est lui...un rêve qui se réalise, tout ce que je n’ai jamais pu faire. Une envie, que dis-je, un besoin impérieux d’accepter...de me soumettre ??? Une vague d’humiliation me submerge, mais je n’ai pas le temps de la décrypter, j’ai littéralement l’impression de piquer un fard, je monte en température, mais c’est bon, c’est ce que je veux, je l’attendais, j’espère ça depuis si longtemps, sans jamais l’admettre... Je le sais, je le savais. C’était caché, bien caché au fond de moi...Exit mes peurs, plus de public, le contexte n’existe plus. Par contre ma sensibilité semble décuplée. Je sens sous ma langue l’étrange texture du cuir de ses chaussures, je la savoure. Je suis tout à fait consciente de mon acte de soumission, de ce qu’il a d’humiliant et jouissif à la fois, je sens cet éclair dans mon esprit quand mes barrières s’effondrent, ce soulagement profond qui m’envahit, provoquant des spasmes de désir dans mon ventre, pendant que mes synapses semblent se libérer d’un lourd fardeau. Je suis vaguement consciente de ma furieuse envie de mordre, mais ne cherche même pas à la contrôler, la passion l’emporte, c’est tout ou rien, je n’ai plus envie de (me) maîtriser. Merci de ce cadeau, de m’avoir fait découvrir et toucher cette facette de moi.


 Merci mon amour de m’avoir permis tout cela, de m’avoir encouragé même à vivre mes expériences, de ton amour et de ta confiance et d’être heureux pour moi, avec moi. 
Je t’aime.
         



            Jouer en plein jour comme ça, je dois avouer que l’idée m’impressionnait, rajoutant une couche supplémentaire à mon manque de confiance en moi. Ceci dit, vu le temps absolument infect, je ne peux pas dire que la lumière m’ait intimidée tant que cela. Mais comme toujours, je stresse, d’autant plus  quand je dois rencontrer des nouvelles têtes, soit ma  peur du ridicule m’handicape complètement, soit je fais la folle pour paraître à l’aise. C’est encore plus vrai en bas et porte-jarretelles... Cependant cette journée m’a apporté beaucoup de plaisirs, j’ai vu, vécu et ressenti tant de choses, tout se bouscule un peu, j’ai envie de rester dans mes ressentis, ne jamais revenir dans la vie réelle, celle de tous les jours...et pourtant, j’aime profondément ma vie, mon amour, mes enfants....L’excitation retombe, certains souvenirs inévitablement s’estompent, le tourbillon d’émotions s’efface devant la vie quotidienne qui petit à petit reprend ses droits...mais je n’oublierai pas...

3 Roue de l’infortune à l’Envoûtée

            Nous arrivons en retard, pas les bons derniers, mais presque. Ni stressée, ni pressée, j’ai pris tout mon temps pour me préparer. De fait, l’animation débute avec les présentations des nouveaux et des « revenants », et une fessée collective un peu différente, les maîtres devant œuvrer sur des fesses ne leur appartenant pas. Je me retourne, pour voir à quelle sauce j’allais être mangée. M.Ridge me sourit d’un air espiègle en me disant « et oui ! ». Quelques minutes plus tard, Maître André demande aux virtuoses de se décaler d’un cran, et je me retrouve à recevoir la suite de la fessée de tes mains.


        Après des démonstrations de martinet vient  le tirage, où chaque soumis(e) tire un lot, sa maîtresse ou maître respectif désignant l’exécutant. Je tire le supplice de la roue à pics. Bien que soulagée, car je craignais quelque chose du genre pinces, je suis vaguement inquiète : je déteste la roulette. Je la déteste, et je l’adore en même temps. C’est un outil qui peut-être doux ou insupportable selon l’endroit atteint et la pression exercée, et des coups reçus précédemment...je n’avais pris qu’une petite fessée, donc ma peau n’était pas encore hyper sensible, mais je connais les effets de la roulette, je sais qu’elle me déclenche des mouvements réflexes désordonnés, ou pire encore des éclats de rire aigus et plaintifs....Peur du ridicule, quand tu me tiens...Pour ajouter au supplice, tu me mets le bandeau, ensuite tu me mets entre les mains de M.Secret. Maniant avec délicatesse une roue, puis deux simultanément, alternant  vitesse,  sens et pression, ménageant des effets de surprise pour ajouter à l’insoutenable sensation, surprenant mélange de plaisir et d’inconfort...C’est si bon de se sentir vulnérable...

         
            Nous montons rejoindre le buffet, et nous discutons tout en mangeant, M.Ridge et sa Jéa, toi et Master Frenchie, M.Secret et Sa Fleur. Ma gentille Fleur, toujours calme et attentive, de m’expliquer de sa voix douce que je fais de beaux progrès, bien que je ne me laisse pas aller, que je persiste à résister. Tu as parfaitement raison Fleur, mais j’y travaille...




            Après le café, tu m’entraînes vers les marches du jacusi, côté sauna, où je prends une belle volée de canne, petit fouet et autres martinets, puis tu me demandes de m’appuyer sur le chevalet et tu poursuis de (mal)traiter mes fesses. Plus tard, devant le buffet, où jouent M.Ridge et Jéa, tu nous attaches elle et moi ensemble par notre collier avec le foulard, nous emmène ainsi vers le siège à torture en croix, puis sur le chevalet où tu improvises un mords commun avec une canne, et vous vous partagez en "méchants" compères la tâche de nous tourmenter, canne, griffures, fessée. Jéa est une complice très agréable, elle aime rire, et supporte mes protestations et mon débit incessant de taquineries. Ce n’est pas que je m’ennuyais, loin de là. Mais le rire et la provocation me donnent une contenance, me protègent, m’empêchent de réfléchir, et aussi, effectivement, de montrer ce que je ressens vraiment et de me laisser aller...

         Ensuite nous assistons à une suspension orchestrée par Mr le Baron, magnifique ballet de cordes, beau jeu sensuel et d’équilibre entre Nuage, son Maître et l’attacheur, comme un nuage de sérénité accroché au ciel de l’Envoûtée.Mais l'image qui me reste, qui s'imprègne en moi, c'est celle de la prosternation de Nuage...




           Kassandra et  Yvanha subissent le fouet de leur Maître, puis tu détends Fleur et Yvanha avec de doux et agaçants effleurements  de foulard, avant qu’elles ne tâtent à nouveau de la fessée et du martinet entre tes mains et celles de maître André.




            La soirée tire à sa fin, de plus en plus de non-avertis montent des salles échangistes d’en bas, croisant nos jeux avec plus ou moins d’intérêt. C’est toujours à la fois rageant, parce qu’ils ne comprennent pas, et que c’est une intrusion, mais par ailleurs, c’est plutôt tentant de céder à la provocation et de faire une démonstration. Mais je ne suis plus sûre du tout que c’était envers eux la démonstration, plutôt une façon de me prouver que tu sais me pousser au bord de mes limites. Je crois qu’il n’y a plus personne d’ailleurs, mais de toute manière je n’ai pas tellement le loisir de regarder...et pour dire ce qui est, ça ne m’intéresse pas le moins du monde...Appuyée contre la croix, j’endure, j’encaisse, je sais tenir, c’est lâcher que je ne sais pas. J’ai fatalement des limites à l’endurance, malgré mon orgueil...tu me sens au bord de l’abandon, mais tu sais que le plaisir n’y est plus de la même manière...je veux donner encore...mais je suis fatiguée, rompue, et me faire abdiquer par la force ne nous apportera rien, alors tu me prends dans tes bras en me disant que c’est fini.
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